Bonjour à tous, je vous propose de partager à travers quatre billets mes impressions sur mon dernier voyage en Islande, terre que je n’avais pas revue depuis treize ans.
Elle a 20 millions d’années et a cette particularité d’être scindée en deux en son centre par les plaques nord-américaine et eurasienne qui s’éloignent d’un à deux centimètres par an, laissant apparaître un rift émergé (rift de Thingvellir) presque odinique, car comment ne pas imaginer qu’une puissance divine qui vous dépasse ne soit pas à l’origine de cette beauté sauvage. Peut-être est-ce l’une des raisons pour laquelle dès le IXème siècle, on vint dans cette région de faille pour débattre sur les lois et y rendre justice.
D’une beauté majestueuse, l’Islande avec ses coulées de laves solidifiées, ces montagnes-volcans au milieu des plaines, ces chutes d’eau grandioses, rappellent aux voyageurs que la Nature est reine et qu’il serait bien vaniteux de notre part de croire que nous la dominons.
Soudain un vent trace une esquisse de nuages : immensité de l’abstraction en mouvement. Les masses cotonneuses oscillent entre des blancs satinés et des voiles gris chargés de pluie, là-haut autour des montagnes. Sous le glacier Vatnajökull, l’activité volcanique est intense. Terre de contraste, la faune et la flore se sont adaptées à ce climat, rythmé par la vie souterraine et météorologique de ces latitudes.
L’île n’abrite pas moins de 2000 espèces, parfaitement adaptées au substrat et au climat, dont les mousses, lichens, piloselles, boutons d’or et les champs de lupin surgissent en quelques semaines au printemps, féerie de la Providence…
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