Tout commença cet automne dans un catalogue de vente de chez Christie’s…
Flânant de page en page, une assiette peinte en provenance de Chine destinée au marché persan du 16ème siècle retint mon attention…Sur la surface blanche de cette céramique se dessinait des volutes pourpres et violacées parsemées de turquoise.
Le mois de novembre arrivait et les chrysanthèmes fleurissaient en occident. J’en croisai également quelques-uns lors de l’exposition Jakuchu au Petit Palais. Ils resplendissaient sur les tentures de soie. Je devais lever la tête pour les voir, tellement ils étaient grands, constellations immuables dans des ciels poudrés d’or.
Alors je commençai à peindre un chrysanthème…
Et puis pinceaux en chemin, je découvris dans une base iconographique le manuscrit « Smith Lesouëf japonais 165 » comprenant 28 peintures d’une grande délicatesse et qui illustre un chef-d’œuvre de la littérature nippone, l’Ise monogatari. Parmi celles-ci : un homme admirant des chrysanthèmes plantés par ses soins.
Cela me fit sourire et je terminai ma peinture que je vous présente aujourd’hui…
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