Pour cette peinture je suis partie d’une citation de Nicolas de Staël : « Ne pensez pas que les êtres qui mordent la vie avec autant de feu dans le cœur s’en vont sans laisser d’empreinte ».
Je me suis toujours interrogée sur les traces qu’on laissait tout au long de notre vie, car elles sont de précieuses indications sur le sens que nous donnons à nos actions. Lors de la perte d’un être cher, ou bien d’une rencontre fortuite avec une personne qu’on n’avait par vu depuis longtemps, ou bien encore lors d’un déménagement, ces « empreintes » réapparaissent. C’est ainsi qu’une peinture est née, accompagnée de son texte :
De quelque côté que l’on soit du globe, dans la neige ou dans le sable, nous laissons tout au long de notre vie des manifestations de notre existence tels des signaux lumineux, qui finissent par disparaître avec le temps, ou sous les dunes de nos pensées.
Mais voilà que parfois par une étrange alchimie du hasard, leurs couleurs spectrales réapparaissent et nous touchent en plein cœur.
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