À cette époque de l’année, les bras du Tonlé Sap sont ensablés et les bateaux peinent à avancer.
6 heures de traversée pour contempler les maisons des pêcheurs, s’arrêter manger du riz cuit dans une feuille de bananier, repartir accompagnés par les grues et autres oiseaux vivant sur le lac, qui s’agrandit de plus en plus à n’en plus voir les berges.
Les jacinthes d’eau flottent en pagaille, les filets de pêche se plient et se replient sur les poissons grâce à d’ingénieux systèmes en bambou qui s’arc-boutent.
Nous traversons les alignements des maisons flottantes des pêcheurs. Ici on vit avec trois fois rien.
À notre passage, on nous renvoie toujours un sourire et pour nous c’est trois fois tout.
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