Automne 2015 : il y eut le Phchum ben, la fête des morts au Cambodge. C’est une période très importante pour les cambodgiens, un moment de recueillement et de partage, un moment d’offrandes et de pensées pour les défunts.
Deux semaines plus tard, les attentats de Paris avaient lieu. Spontanément les parisiens étaient venus se rassembler le soir même, place de la République en allumant des bougies.
Finalement, quelles que soient nos différences culturelles, nous ne sommes pas si éloignés que cela les uns des autres…
C’est là que j’ai pris mes pinceaux. Je voulais exprimer la ferveur à laquelle j’avais assisté, d’un côté comme de l’autre (côté cambodgien/côté français).
Mais en cambodgien, le mot « ferveur » n’existe pas. Il faut donc traduire cette notion par une phrase : « Je prie en croyant d’une façon très forte« .
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